J’ai appris qu’il y avait une science nouvelle qui s’intéresse aux rythmes de l’organisme et à la répartition des repas.
Avec la chronominceur on applique des conseils diététiques calibrés sur les rythmes biologiques quotidiens. Suivant ce rythme, on est en pleine forme entre 6h et 9h. Ce qui n’est pas le cas en milieu de journée, avec une baisse d’efficacité et possible fatigue biologique. Et entre 17h et 20h, il y a une motivation naturelle physique et intellectuelle. Cet état dure jusqu’à 23h où il y a baisse de vigilance, sensation de froid, et début de sommeil. Voilà sur quoi se base la chronominceur.
La chronobiologie et l’alimentation :
Chaque repas a une importance particulière. Tout d’abord, le petit déjeuner permet de récupérer les nutriments nécessaires à notre corps perdu lors du fonctionnement diurne. L’expression bon petit déjeuner prend tout son sens, et c’est la qu’on s’alimente en protéines, en sucres rapides et en acides gras. Les sucres rapides sont la source immédiate d’énergie. Au moment du petit déjeuner, l’organisme utilise directement les nutriments, car il est en phase de réveil ce qui mobilise toutes ses fonctions pour être en pleine forme.
Ensuite pour le déjeuner, le moment idéal est en fin d’après-midi ou on note le pic d’activité musculaire et physique. C’est à ce moment que l’on se nourrit de sucres complexes ce qui assure un apport énergétique qui suffit à terminer la journée.
Le diner et en ce qui concerne l’activité physique.
Enfin durant le diner, le glycogène est à son pic maximal durant la nuit. À ce moment, je préfère manger quelque chose de léger, et mon médecin me conseille principalement des légumes. Cela s’explique par le fait que l’organisme ne consomme pas d’énergie durant la nuit.
Sinon, l’activité physique a aussi son importance dans les bases de la chronominceur, car elle augmente la dépense énergétique ce qui oblige notre corps à utiliser les graisses qu’il réserve. Après cela dépend si votre objectif est la perte de poids ou la performance sportive.